Le concert de Bersuit Vergarabat
Gustavo Cordera, un des deux chanteurs du groupe
Rubén Sadrinas, le deuxième chanteur
Neko en train de vendre un médicament miracle : "Bien rico, y hace feliz feliz feliz !"
Carla et son gâteau d'anniversaire
La Plata est la capitale de la province de Buenos Aires et en temps que telle acceuille un théatre, le Teatro Argentino. Le bâtiment est récent (une dizaine d'années) et dans un style moderne, c'est à dire beaucoup de béton et de verre. Il remplace le théatre colonial qui a brûlé dans les années 70. J'ai eu l'occasion d'aller voir un ballet et un opéra : "Don quichotte" et "La Traviata" (de Verdi). D'ailleurs après avoir assisté à "La Traviata", qui est en italien, j'ai eu l'idée de commencer les cours d'italien, ce que je vais faire à partir du 23 août pour être précis. Tout le monde se représente l'opéra comme quelque chose d'inaccessible, mais finalement c'est assez agréable et simple à comprendre, surtout quand c'est sous-titré (en espagnol, pas en français, on peut pas tout avoir quand même). Bon évidemment la faune dans ce genre d'endroit est plutôt huppée - ma voisine m'a raconté ses visites dans les opéras de Paris et Vienne et après m'a expliqué que si les trains sont en si mauvais état aujourd'hui, c'est à cause des gens qui ne respectent rien (pas comme avant) et du fait qu'ils ne sont plus utilisés que par les pauvres. C'est sûr, si il n'y avait pas de pauvres, tout le monde serait riche. Ils pourraient faire un effort pour être riches comme tout le monde et tout irait mieux. Prochain rendez vous au Teatro Argentino : dimanche 21 pour les "Lac des Cygnes" avec Marianela Nunez et Thiago Soarez du Teatro Colón de Buenos Aires...
Dans un autre genre, j'ai aussi eu l'occasion d'aller à un concert de Bersuit Vergarabat (le nom est imprononçable, mais c'est pas grave, tout le monde dit "La Bersuit"). C'est LE groupe argentin, à la fois très diffusé sans être trop commercial. En plus les chansons cultivent un côté bien Argentin ("Argentina al Palo" par exemple), à la fois fier et très chaleureux. J'ai pu emmener mon appareil photo pour faire quelques photos et vidéos, et comme on peut voir, c'est assez agité... Sur place, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils font attention à la sécurité : fouille à l'entrée, police partout dans la rue, et un camion de pompiers et une ambulance garés devant l'entrée. Il faut dire que la catastrophe du "República Cromagnon" le 30 décembre 2004 a marqué les esprits : pendant un concert du groupe "Los Callejeros", un fan avait lancé une fusée qui avait mis le feu à une toile suspendue au plafond. Le "boliche" du quartier de "Once" à Buenos Aires était rempli à craquer (1500 personnes) et une seule sortie (l'entrée en fait) était ouverte (les issues de secours étaient fermées à clé pour éviter les fraudeurs) ; au final, on compte 192 morts et plus de 700 blessés. Après cet incendie, des manifestations ont eu lieu dans le pays et les autorités ont sévèrement durci les normes de sécurité et beaucoup de "boliche" de Buenos Aires ont fermé.
Encore dans un autre genre, les transformistes que j'ai vus pour la première fois il y a un mois ont constitué une troupe, sous la direction de "Neko" ("chat" en japonais), et ils ont même un site web (voir les liens). La dernière soirée était consacrée à l'anniversaire de la vedette de la troupe, Carla.
