La rame du métro A
L'intérieur de la rame
Les mères de la place de mai
Un autre groupe de mères qui rappelle le nombre de disparus sous la dictature
La Casa de Gobierno derrière les barrières anti-manifestation
Je me suis donc rendu à Buenos Aires en faisant attention d'éviter les supporters de football (...). J'ai pris au passage quelques photos d'une rame du métro A, qui a la particularité amusante d'être en bois.
Maintenant que la dictature n'est plus d'actualité, l'association "les mères de la place de mai" utilise sa popularité pour défendre toutes sortes de causes. La marche de jeudi dernier était consacrée au refus du payement de la dette externe de l'Argentine au FMI, et au refus de la venue de Bush dans la ville de Mar Del Plata (qui se situe à l'embouchure du Río de La Plata, côté argentin). L'annonce de la venue de Bush en Argentine a provoqué la réaction de tous les groupes étudiants et "populaires" (communistes, syndicats, etc...), et ils n'hésitent pas à le caricaturer en nazi et à qualifier ses guerres de génocides... enfin ils sont bien remontés et on peut dire que même si l'intention n'est pas mauvaise, soit ils ne manquent pas d'humour, soit ils manquent de mémoire pour oser caricaturer Bush en nazi.
J'ai aussi eu l'occasion de visiter le musée de la Casa de Gobierno, histoire de réviser l'histoire un peu compliquée de l'Argentine, entre généraux et présidents plus ou moins dictateurs. La Casa de Gobierno est complètement enfermée derrière un grillage de plus de deux mètres, et un autre grillage coupe en deux la place de mai qui fait face à la Casa de Gobierno pour séparer les manifestants du président. Dommage, ça gâche l'esthétique de la place, mais je suppose ce n'est pas le premier souci en ce moment.
