Venise à Buenos Aires

Billet du 17/10/2005

Après avoir lamentablement échoué à expliquer pourquoi les moutons du berger ont mangé sa nappe, malgré l'aide de mes collègues d'italien pourtant de bonne volonté (la police est sur le coup, les moutons vont bientôt devoir s'expliquer) et pourquoi dans une algèbre de Heyting un filtre est maximal (et donc premier !) si et seulement si tout élément ou son pseudo-complément est dans le filtre, j'ai décidé de prendre un peu l'air avec mes collègues savoyards installés à Buenos Aires.

Donc samedi matin, direction Retiro pour prendre le train jusqu'à Tigre, à 40 km de Buenos Aires. Au programme : le marché du port, un petit resto au bord du fleuve et balade en bateau dans le delta. Contrairement à ce qu'annonçait le guide du Routard, ici il n'y a pas pas plus de poisson quand dans le reste de l'Argentine. Et ce n'est pas le poisson qui fait la planche avec ses potes dans le port qui va me contredire.

La ville de Tigre est assez amusante à visiter : une partie est situé sur le "continent", avec le port et les commerces, et des villas sont installées sur les petites îles découpées par l'eau dans le delta, le tout dans un décor relativement naturel et très vert, ce qui change un peu de Buenos Aires ou La Plata. Du coup, les micros (les bus) sont ici des bateaux, les plus fortunés utilisant leur bateau personnel. Et vu que le coin est assez chic, les plus fortunés ça ne manque pas. Les îles sont parfois reliées par des ponts plus ou moins rassurants, le plus connu étant apparemment les Pont des Amoureux.

Une bizarrerie, la maison de Domingo Faustino Sarmiento, président argentin de 1868 à 1874, a été mise sous verre (!). Elle fait maintenant partie d'un musée. Ils doivent s'amuser pour faire les vitres...

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